Pour sa cinquième Coupe des confédérations, l’équipe du Japon peut-elle faire aussi bien qu’en 2001 ? Les Japonais avaient atteint la finale du tournoi, battus 1-0 par la France. Douze ans plus tard, la sélection japonaise a conforté son statut de reine d’Asie. Quatre fois championne continentale, l’équipe du Japon peut aussi se targuer d’être la première formation qualifiée pour la Coupe du monde 2014. Au Brésil, dans un an, le Japon voudra faire au moins aussi bien qu’à la Coupe du monde 2010. En Afrique du Sud, les Japonais avaient atteint les huitièmes de finale.
Les « Samouraïs Bleus » en sauront plus sur leur véritable potentiel grâce à cette Coupe des confédérations 2013. Le groupe dirigé par l’Italien Alberto Zaccheroni va devoir successivement affronter le Brésil (15 juin), l’Italie (20 juin) puis le Mexique (22 juin). Trois tests d’envergure. « La Coupe des confédérations sera difficile, mais c'est exactement ce que nous voulons, se réjouit Zaccheroni. Il n'y aura que des équipes de qualité dans ce tournoi. Nous devons donc l'utiliser comme un 'tremplin' pour 2014 ».
Deux stars et des bons soldats
Pour briller au Brésil, l’équipe du Japon s’appuiera sur une quatorzaine de bons joueurs évoluant en Europe (le gardien Eiji Kawashima, le défenseur Yuto Nagatomo, le milieu Makoto Hasebe, l’attaquant Shinji Okazaki, etc) dont deux vedettes : Keisuke Honda et Shinji Kagawa.
Le premier, âgé de 27 ans, rayonne avec le Cska Moscou (Russie) et en sélection tandis que le second, âgé de 24 ans, a réussi une première saison correcte à Manchester United (Angleterre). Honda et Kagawa semblent avoir les épaules pour porter loin les « Samouraïs Bleus », comme l’avaient fait les milieux offensifs Hidetoshi Nakata puis Shunsuke Nakamura.
Une bonne pub pour le « sakka »
De bonnes prestations au Brésil pourraient aider le football à reprendre son élan au Japon. Si le sakka (soccer) y est très populaire chez les femmes, le yakyu (baseball) y reste en effet le sport préféré des hommes devant le football.
Enfin, un coup d’éclat des « Samouraïs Bleus » au Brésil sera toujours un petit plus pour Tokyo. La capitale japonaise saura dans deux mois si le Comité international olympique lui attribue l’organisation des Jeux olympiques de 2020. Il n'est jamais trop tard pour marquer favorablement les esprits des délégués du CIO.