A vos marques, prêts, tweetez pour les JO 2012 !

Les Jeux olympiques de Londres seront les premiers à être marqués, voire façonnés, par les médias sociaux. Facebook et Twitter en tête... Une révolution médiatique que le CIO tente d’encourager tout en la maîtrisant. Les limites sont toutefois difficiles à définir et les débordements risqués… Ready, steady, tweetez !

Sur Facebook, le Comité international olympique(CIO) a près de 3 millions d’amis et quelque 870 000 abonnés sur Twitter. Difficile dans ces conditions de restreindre leur utilisation pendant la quinzaine des JO. D’ailleurs, officiellement le CIO « soutient et encourage activement les athlètes et autres accrédités à rejoindre les réseaux sociaux ». Dans les faits, les interdits sont nombreux. Ils sont recensés dans un guide à destination des accrédités.

Les accrédités devront rester corrects et décents

C’est ainsi que les participants aux Jeux ne peuvent tweetter, bloguer ou communiquer sur Facebook qu’à la première personne, sous forme de journal, mais « sans tenir le rôle de journaliste ». En clair, un athlète pourra raconter qu’il a mangé des céréales au petit déjeuner mais pas qu’il a vu Usain Bolt se gaver de fish and chips la veille du 100 m. Les accrédités devront rester corrects et décents et en cas d’infraction, il peut même être envisagé une mise au ban des Jeux ou une exclusion pure et simple.

Dans le même ordre d’idée, si les photos sont bienvenues pour légender les journaux intimes, les vidéos, elles sont proscrites, histoire de ne pas concurrencer les droits vendus à prix d’or par le CIO, tout comme l’utilisation des anneaux olympiques ou la mention par les athlètes du nom de leur sponsor. (Voir plus bas)

« Il ne faut pas que les athlètes hésitent à partager leurs beaux moments. Mais il faut que ça s’arrête là. »

Pour repérer les dérapages, le CIO a mis en place un site internet de délation. Pour les éviter, de nombreux comités nationaux olympiques ont créé leurs propres comptes Facebook et Twitter et invitent leurs athlètes à communiquer par ce biais, afin de mieux les contrôler. Difficile en effet d’évaluer le nombre de tweets qui sera émis de Londres. « Sur quelque 340 athlètes de l’équipe de France, 90% ont un compte Facebook et la moitié un compte Twitter, dont un quart l’utilise très activement », précise Soria Zidelkhile, directrice de la communication et en charge du dossier au CNOSF, Comité national olympique et sportif français. « Il ne faut pas que les athlètes hésitent à partager leurs beaux moments, pour les fans, leur famille. Mais il faut que ça s’arrête là. »

Pour en savoir plus et explorer les JO 2012 sur les réseaux sociaux :

 

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