L’US Quevilly aime décidément écrire la légende de la Coupe de France. Le club normand, qui évolue en 3e division, s’est qualifié pour la troisième demi-finale de son histoire, ce 20 mars 2012 à Caen, en battant l’Olympique de Marseille 3-2 en prolongation.
Les Quevillais ont bousculé l’OM au Stade Michel-d'Ornano, menant 1-0 puis 2-1 mais ont été rejoints par des Marseillais à réaction jusqu’à la délivrance à la 119e minute.
La furia et l’inexpérience de Quevilly
L’USQ ouvre en fait le score dès la 6e minute sur un coup franc lointain, remisé de la tête et une reprise de Julien Valéro. En confiance, les « petits poucets » maîtrisent leur sujet face à des Olympiens combattifs mais inefficaces.
Echaudé, Didier Deschamps fait entrer André Ayew (46e) puis Loïc Rémy (64e). Coaching gagnant : à la 85e minute, le premier remise un ballon pour le second qui égalise à 1-1 aux six mètres.
La partie s’emballe un peu plus encore en prolongation. A la 111e minute, Johan Ayina, qui est rentré dans le temps additionnel, ajoute un deuxième but pour les Normands avec une reprise de volée presqu’imparable.
Ce quart de finale semble plié mais l’US Quevilly manque d’expérience et est rejoint au score sur l’engagement, toujours avec une combinaison Ayew-Rémy : 2-2, 112e.
L’US Quevilly comme en 1927 et 2010
Bien décidés à se qualifier en demi-finales comme en en 2010, les Quevillais arrachent pourtant la victoire, profitant d’une mauvaise sortie aérienne de Gennaro Bracigliano, le portier marseillais. Gêné, le portier phocéen offre le ballon à Ayina qui n’en demandait pas tant et conclut de près : 3-2, 119e.
Les « Canaris » de Haute-Normandie rêvent désormais de faire aussi bien qu’en 1927, année où ils avaient été battus par l’Olympique de Marseille en finale de la Coupe de France…