Ligue des champions : L'Olympique de Lyon face à l'inconnu Apoel Nicosie

L'Olympique lyonnais (OL) affronte ce mardi 14 février à Gerland l'Apoel Nicosie en huitèmes de finale de Ligue des champions. Alors que l'OL est un habitué de ce rendez-vous (neuf participations d'affilée), le club chypriote s'apprête à découvrir ce niveau pour la première fois de son histoire. Le septuple champion de France part favori pour la qualification.

Au moment où retentira la fameuse musique de la Ligue des champions, l'équipe lyonnaise dirigée par Rémi Garde ne sera pas impressionnée. Car l'OL s'apprête à disputer ce mardi 14 février, dans son antre du stade de Gerland et pour la neuvième fois d'affilée, un huitième de finale de Ligue des champions face à l'étonnante équipe chypriote de l'Apoel Nicosie. Pour cette dernière cette situation est inédite.

L'exploit des Lyonnais

Mais avant de sortir de la phase de poule, les coéquipiers de Lisandro Lopez étaient très mal partis dans leur groupe D. A une journée de la fin, et après un match nul à domicile face à l'Ajax d'Amsterdam (0-0,  les Lyonnais étaient quasiment éliminés.

En accusant un retard de trois points sur leur concurrent batave et avec une différence de buts quasi insurmontable ( -4 pour l'Ol et +3 pour l'Ajax), les protégés de Rémi Garde ont, malgré tout, su trouver les ressources nécessaires pour remonter ce lourd handicap. En allant réaliser un véritable exploit sur les terres du Dinamo Zagreb (victoire par 7-1), l'OL a coiffé sur le poteau son rival hollandais et s'est assuré du coup la possibilité de poursuivre son rêve européen.

Le petit poucet chypriote

Si pour les Lyonnais un huitième de finale de Ligue des champions est synonyme de routine, pour l'Apoel Nicosie ce sera le baptême du feu. Le club va inaugurer de sa présence ce stade de la compétition pour la première fois de son histoire. Une qualification que les poulains de l'entraîneur serbe, Ivan Jovanovic, ont su construire avec intelligence et matûrité.

En terminant premier de son groupe G, le club de la capitale chypriote, formé majoritairement de joueurs portugais et brésiliens, a dominé les favoris de sa poule qu'étaient le Zenith Saint-Pétersbourg, le FC Porto et le Chakhtar Donetsk. Il s'est même payé le luxe d'être qualifié pour le tour suivant à une journée de la fin des éliminatoires.

Pour ce match, l'expérimenté Cris, peu utilisé par Lyon en championnat, pourrait être préféré au jeune Umtiti. Tandis que du coté de l'Apoel, Aiton et Manduca, deux blessés de longue durée, font leur retour dans le groupe. Dans cette rencontre, a priori déséquilibrée, l'Olympique lyonnais part avec les faveurs des pronostics.

 

 

 

Partager :