L’Allemagne peut se qualifier dès mardi
Outre la France, qu’une victoire ce vendredi soir en Biélorussie placerait idéalement, quatre autres grandes nations du football européen ont l’occasion d’accentuer leur avance. Première du groupe A avec cinq victoires en cinq matchs et dix-sept buts marqués, l’Allemagne est la seule à pouvoir se qualifier avant l’été. Si elle l’emporte en Autriche ce vendredi et en Azerbaïdjan mardi, et si le Belgique-Turquie de ce vendredi se termine sur un match nul, la Mannschaft aura en effet suffisamment d’avance sur le deuxième pour aborder ses trois derniers matchs sans pression.
L’Italie, elle, devra attendre comme tout le monde l’automne avant de composter son billet pour l’Euro 2012. Une victoire de la Squadra Azzurra, première du groupe C avec cinq points d’avance sur la Slovénie et la Serbie, contre l’Estonie ce vendredi lui assurerait toutefois une confortable avance sur ses adversaires. Auteurs tous les deux d’un sans- faute, les Pays-Bas (six victoires dans le groupe E) et l’Espagne (cinq victoires dans le groupe I) n’ont pas l’occasion, ne joueront pas en éliminatoires avant le mois de septembre. Les Bataves, qui affrontent le Brésil ce samedi en match amical, devront se méfier des Suédois, qui peuvent revenir à trois points en gagnant en Moldavie ce vendredi puis contre la Finlande mardi. La Roja, elle, n’a rien à craindre : le seul match de leur groupe oppose le Liechtenstein à la Lituanie, les deux derniers.
Le Portugal doit gagner contre la Norvège
L’Angleterre et le Portugal sont les deux seuls grands à connaître de vraies difficultés dans leur groupe. Dans le groupe G, les Anglais ne devancent qu’à la différence de buts la jeune et surprenante équipe du Monténégro, qui dispute seulement sa deuxième campagne d’éliminatoires après celle de la coupe du monde 2010. Ce samedi, les Monténégrins reçoivent l’abordable équipe de Bulgarie tandis que leurs rivaux anglais accueillent une sélection suisse qui a mal débuté et souhaitera à tout prix revenir dans la course.
La situation du Portugal est encore plus critique. Deuxième de son groupe, la sélection ibérique reçoit le leader, la Norvège, qui leur rend pour le moment trois points. La victoire est impérative pour Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers. Tout autre résultat les verrait non seulement s’éloigner de la première place, mais également de la deuxième (qualificative pour les barrages), le Danemark se déplaçant en Islande pour une victoire quasiment certaine.
Le bal des outsiders
Restent deux groupes qui ne comportent pas de favori naturel et où les « outsiders » se livrent une bataille acharnée. La poule B voit par exemple la Slovaquie, la Russie et l’Eire se partager les trois premiers rangs avec le même nombre de points (10) et le même nombre de matchs joués (5). Les trois membres du trio disputent trois rencontres distinctes ce samedi et rien ne permet d’affirmer que celles-ci permettront de dégager un leader.
Au premier abord, l’avenir du groupe F peut paraîitre encore plus incertain, puisque quatre sélections (Grèce, Croatie, Israël, Géorgie) restent dans la course. Mais en y regardant de plus près, on constate que la Grèce (11 points) et la Croatie (10) occupent les deux premières places en ayant joué un match de moins que leurs concurrents. La Croatie peut mettre un coup au moral des Géorgiens (9 points) dès ce soir, tandis qu’Israël (10 points) se prépare à un déplacement périlleux en Lettonie samedi, avant que la Grèce reçoive la très faible équipe de Malte.