C’est un fait : l’AJ Auxerre ne déçoit jamais sur la scène européenne quand elle affronte plus fort qu’elle et l’on en a encore la preuve mardi 17 août à Saint Petersbourg. Face à une équipe du Zénith qui faisait figure d’épouvantail avec ses 100 millions d’euros de budget et ses seize matchs d’invincibilité en championnat, les Auxerrois ont livré une bonne prestation qui, avec un peu plus de réalisme, aurait pu être mieux récompensée. Battus 1-0, les Bourguignons gardent leur chance pour le retour mais il leur faudra réaliser un sans faute à domicile mercredi 25 août pour éliminer les leaders du championnat de Russie.
Départ catastrophique
Les troisièmes de la Ligue 1 2009-2010 ne pouvaient pourtant pas plus mal débuter la partie. Les Russes marquaient en effet sur leur première occasion : débordement du Serbe Danko Lazovic côté gauche et centre devant le but pour Alexander Kherzakov dont la tête parfaitement décroisée trompait Olivier Sorin, 1-0 dès la 3e mn. Sur leur lancée, les Russes continuaient à se montrer dangereux mais, passé leur entame de match très délicate, les Auxerrois parvenaient à produire du jeu sous l’impulsion de Benoît Pedretti et d’Anthony Le Tallec.
Le Zénith remettait cependant un coup d’accélérateur et Auxerre se trouvait à nouveau en difficulté sur des actions de Sergei Shirokov (31e) et Kherzakov (37e). C’étaient néanmoins les Bourguignons qui finissaient le mieux la période avec une belle occasion que Le Tallec manquait de peu après un contrôle orienté dans la surface et surtout une frappe du Kenyan Denis Oliech repoussée par la barre après un ballon mal dégagé par la défense du Zénith.
Jelen est passé près
Au retour des vestiaires, le scénario de la première mi-temps manquait de se reproduire avec une situation chaude pour Sorin face à Shirokov. Mais les hommes de Jean Fernandez retrouvaient des couleurs et les deux équipes allaient se rendre coup pour coup dans une rencontre rythmée et placée sous le signe de l’offensive. En l’espace de deux minutes, Ireneusz Jelen était tout près d’égaliser sur deux ouvertures lumineuses de Pedretti mais sur la première son lob était trop long (54e) et sur la deuxième l’angle était trop fermé (56e). Dommage pour l’AJA qui peut nourrir des regrets à l’issue d’une rencontre où elle a finalement fait jeu égal avec son illustre adversaire, vainqueur de la Coupe de l’UEFA en 2008.
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