« Ce qui manque toujours c’est la volonté politique », a déploré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres dans son discours d’ouverture. Et il faut reconnaitre que l’absence de représentants de haut niveau à cette Cop 25 de pays comme la Chine, le Japon, le Canada, l’Australie lui donne raison.
Quant aux États-Unis, qui viennent de confirmer leur retrait de l’accord de Paris, ils ont envoyé une simple diplomate. Ce qui toutefois, n’empêche pas des experts américains de participer à des négociations techniques.
Des négociations techniques, mais importantes qui vont porter sur le marché du carbone, qui doit être entièrement révisé pour cause d’obsolescence et sur le financement des pertes et préjudices liés aux impacts du réchauffement climatique.
Mais il s’agit surtout pendant ces deux semaines de préparer la grande date de 2020 la Cop 26 qui se déroulera à Glasgow et au cours de laquelle les Etats devront s’engager de façon contraignante sur des réductions d’émission de gaz à effet de serre.
Au rythme actuel, la température moyenne du globe pourrait grimper jusqu’à 4 ou 5 degrés d’ici la fin du siècle. Quelle réponse concrète les représentants des pays peuvent apporter à cette question ? Et jusqu'où peuvent-ils se mettre d'accord ? Début de réponse à Madrid pendant ces deux semaines.