« Il faut accélérer l’adaptation, c’est un impératif humain, environnemental et économique », ainsi débute le rapport de la commission, qui compte 31 membres. Car plus la température moyenne s’élève, plus le risque d’événements catastrophiques augmente : d’ici 2030, le réchauffement pourrait mener plus de 100 millions de personnes au-dessous du seuil de pauvreté.
Accélérer l’action d’adaptation est donc fondamental dans les domaines de la production de nourriture, de l’environnement, de l’eau, des villes, des infrastructures et dans la prise en compte du risque de désastre.
Le rapport prône en ce sens trois « révolutions ». D’abord, celle de la compréhension : montrer que le risque existe permettrait ensuite de soutenir la recherche et l’innovation, tout en créant de nouveaux modèles économiques.
La deuxième révolution celle de la prévision : les politiques et les entreprises doivent prévoir et anticiper les solutions. La troisième est celle de la finance : les secteurs privés et publics doivent mobiliser les fonds nécessaires pour accélérer l’adaptation.
Pour la commission, face au changement climatique, ces trois révolutions protègeront les modes de vie, l’habitat et le travail de la population mondiale, et il faut accélérer ce processus.