Bisphénols, parabènes, phtalates, éthers de glycol... Derrière ces noms compliqués, se cachent des polluants du quotidien, que l’on peut trouver notamment dans les emballages alimentaires, les jouets, les peintures, les produits cosmétiques et de soin. Certaines de ces substances sont des cancérigènes avérés ou suspectés, d’autres sont des perturbateurs endocriniens, toxiques pour le système reproducteur, tel le bisphénol A. À noter que les autres bisphénols censés être une alternative sont de plus en plus soupçonnés d’avoir les mêmes effets nocifs.
Les enfants plus touchés
Selon le rapport de Santé publique France, les six groupes de polluants étudiés se retrouvent dans l’organisme de l’ensemble de l’échantillon suivi soit 2 500 adultes et plus de 1 000 enfants, un échantillon représentatif de la population française. Les niveaux d’imprégnation de ces produits sont plus élevés chez les enfants que les adultes ; parmi les hypothèses avancées : le fait que les enfants touchent et portent à la bouche davantage d’objets.
Aérer les logements
Autre enseignement de l’étude : l’utilisation de produits cosmétiques et de soins augmente les niveaux d’imprégnation des parabènes notamment. Le fait de peu aérer son logement a lui aussi une incidence négative. L’alimentation n’est donc pas la seule source d’exposition à ces polluants du quotidien.
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