232 substances actives de pesticides ou de perturbateurs endocriniens suspectés ont été trouvés au moins une fois dans un département français. Par département, au moins 41 perturbateurs endocriniens potentiels ont été découverts en moyenne, avec de grandes disparités : de 4 en Corse-du-Sud à 90 dans le Calvados.
Le trio de tête des substances les plus fréquentes est dans l’ordre : le glyphosate, présent dans les eaux de surface de 37 départements, allant de 0 en Corse-du-Sud à 100% à Paris ; l’atrazine-déséthyl, dans 30 départements - rappelons d’ailleurs que l’atrazine transforme les grenouilles mâles en femelles - et enfin, le métolachlore dans 15 départements.
Générations futures souligne qu’il est difficile d’analyser les causes de la disparité entre départements en raison du manque de données précises et régulières. Ce rapport signe l’échec de la stratégie nationale mise en place en 2014 par le gouvernement, et Générations futures demande une véritable stratégie qui interdirait l’utilisation des perturbateurs endocriniens dans les pesticides.
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