Il faut retenir 5 grands principes pour adopter une alimentation plus équilibrée :
- Adopter un bon rythme alimentaire en minimisant les grignotages autour des trois repas principaux dans la journée ;
- Réduire la consommation de graisses, de sel et de sucres ;
- En parallèle augmenter fortement la consommation de fruits et de légumes ;
- Réduire au maximum la consommation d’aliments transformés et ultra transformés pour préparer le plus possible soit même les plats à partir des aliments bruts ;
- Enfin consommer principalement de l’eau comme boisson et éviter au maximum tous les formes de boissons sucrées.
Quelle est la place de l’activité physique pour renforcer le bénéfice santé d’une alimentation équilibrée ?
Ces changements alimentaires sont une première étape qui doit s’accompagner d’une modification plus profonde du mode de vie alliant bien sur alimentation et activité physique.
En plus, des modifications alimentaires il faut retenir que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande une pratique de 30 minutes d’activité physique modérée par jour, comme par exemple la marche à pied.
Mais attention si vous n’avez pas réalisé d’activités physiques depuis longtemps, si vous avez un âge avancé ou si vous êtes atteints de certaines maladies il faudra demander un avis médical avant de démarrer la pratique de l’activité physique pour qu’elle soit adaptée.
En plus de ces éléments théoriques vous nous recommandez d’apprendre à écouter son corps pour améliorer son alimentation. Qu’est-ce que ça signifie concrètement ?
Aprendre à écouter son corps ca signifie être à l’écoute de ses sensations lorsque l’on mange et que l’on boit et ainsi de mieux appréhender l’effet des aliments et de l’hydratation sur notre énergie, nos pensées et nos humeurs. Ceci est très important pour mieux comprendre pourquoi nous mangeons.
Par exemple : est-ce que nous mangeons par faim, par ennui ou par stress ? Plus on est en capacité de reconnaître notre besoin à combler une faim réelle d’une faim plus émotionnelle, plus on pourra mettre en place des stratégies adaptées pour l’apaiser.
Il faut dans un premier temps observer ces sensations sans chercher à les comprendre ou à développer des solutions. Pour ceci on peut conseiller deux petits exercices :
- Avant de commencer à manger il faut porter son attention sur sa respiration pour permettre d’observer les sensations autour de notre ventre et relier celles-ci aux besoins que notre corps exprime : est-ce qu’il demande de combler une petite, une moyenne ou une grande faim ou bien est-ce qu’il demande juste de combler un stress ou un ennui sans présence d’une faim réelle ?
- Pendant que l’on mange, il faut porter son attention sur l’effet de l’aliment ou de la boisson sur nos sens : l’ouïe, l’odeur, la saveur et les sensations produites dans le corps. Ceci permet maintenant d’analyser si l’on rassasie son goût pour un aliment, sa faim réelle ou si l’on apaise simplement son stress !
Pourquoi différenciez-vous le goût et la faim ?
Car le goût pour un aliment, c’est l’envie de cet aliment. Si l’on se focalise que sur ce goût, on va avaler l’aliment puis en reprendre et ainsi de suite, sans porter attention à sa faim réelle pour finir par manger en excès.
Par contre, si on se focalise sur sa faim réelle, on va manger jusqu’à la perte de sensation de faim, puis s’arrêter naturellement sans excès.
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