La pollution de l’air est à l’origine de la majorité de ces décès prématurés : 6,5 millions de morts en 2015. Air extérieur, avec les émissions de gaz et de particules fines. Mais aussi air intérieur, surtout dans les pays pauvres où la combustion de bois et de charbon, pour cuisiner, se chauffer ou s’éclairer dans les maisons, intoxique en particulier femmes et enfants.
→ « Priorité santé » : L'impact de la pollution de l’air sur la santé
La pollution de l’air favorise les troubles cardiovasculaires, le cancer du poumon, et certaines pneumopathies. Autres coupables : l’eau polluée, un assainissement insuffisant, ou encore l’exposition en milieu professionnel à des substances toxiques, parfois cancérogènes.
Environnement : le fléau de l'industrialisation rapide
Plus de 90% des décès liés à un environnement pollué ont lieu dans les pays à revenus faibles et intermédiaires, en particulier ceux qui connaissent une industrialisation rapide, comme l’Inde, le Bangladesh ou le Kenya.
Ce sont aussi les pays les plus exposés aux contaminations par les substances chimiques et les pesticides, car les législations protectrices y sont rares. C’est là, de plus en plus souvent, que ces produits sont fabriqués.
Pour les experts qui ont mené l’étude, l’impact de cette pollution sur la santé est à ce jour difficile à évaluer. Mais c’est un sujet d’inquiétude majeur.
► À consulter : l'étude publiée par The Lancet