Record de «e-déchets» dans le monde en 2014

C'est un constat logique dans un monde de plus en plus connecté : la quantité de déchets électriques et électroniques augmente. Et selon l'université des Nations unies, elle a atteint un niveau record en 2014. Ces « e-déchets » représentaient l'an dernier 41,8 millions de tonnes dans le monde. Deux tonnes de plus qu'en 2013.

Il y a bien sûr les ordinateurs et téléphones portables, de plus en plus répandus, mais avec les calculatrices et les imprimantes, ils ne représentent que 7 % de ces « e-déchets ». Ces 41,8 millions de tonnes proviennent en fait essentiellement de l'électroménager : des appareils de cuisine, de salle de bain ou de buanderie.

Tous les pays du monde ne sont évidemment pas égaux dans cette production de déchets. En termes absolus, les Etats-Unis et la Chine sont les premiers. Mais rapporté au nombre d'habitants, c'est la Norvège qui arrive en tête. La France, elle, est en 8e position, et au niveau continental, c'est l'Afrique qui en produit le moins.

Avec une quantité qui ne cesse de croître, la question du traitement de ces déchets se pose avec de plus en plus de force. Car actuellement, moins d'un sixième d'entre eux est correctement recyclé, estime l'université des Nations unies, alors même que ces déchets sont à la fois toxiques et précieux. Toxiques, car ils contiennent des composants dangereux comme le mercure, le cadmium ou le chrome. Précieux, car ils renferment aussi du fer, du cuivre et même de l'or. La valeur de l'ensemble de ces déchets est d'ailleurs estimée à 48 milliards d'euros.

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