Il « progresse et récupère », cet homme au coeur artificiel. Ses chirurgiens, à l'instar du professeur Christian Latrémouille, restent prudents mais sont optimistes : « On va lui retirer les drains les uns après les autres et puis on va le remettre en position assise très rapidement. Ensuite, il se remettra à marcher assez vite, jour après jour. »
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Résultats encourageants qui ouvre la voie à d'autres interventions. Quatre dans un premier temps, toujours en France. « A l'issue de ces quatre premières implantations, on tire bien sûr les conclusions. On arrive ensuite à une autre étape qui sera l'implantation d'une vingtaine de patients, au niveau international cette fois, principalement au niveau européen. »
Cette intervention a évidemment un coût financier, pas négligeable. Mais cet aspect a également été pris en compte, assure le professeur Latrémouille : « Globalement, le coût d'une intervention comme celle-là, comme fixé dans le cahier des charges, c'est que ce soit inférieur ou égal au coût d'une transplantation la première année, ce qui est de l'ordre de 150 000 euros. »
Reste à connaître la durée de vie de cette prothèse. Cinq ans minimum, d'après les tests réalisés. Minimum, soulignent les cardiologues.