La Commission baleinière internationale refuse un sanctuaire sur pression du Japon

La CBI, la Commission baleiniere internationale, réunie cette année à Panama, vient de refuser d'adopter un projet de sanctuaire très attendu depuis de nombreuses années. Ce rendez-vous mondial, ou se joue tout les ans l'avenir des cétacés, divise les pays entre ceux les partisans de la chasse et les partisans de la conservation, même quand ces Etats ne sont pas directement concernés par cette activité océanique.

Malgré le moratoire de 1986 qui interdit la chasse à la baleine et qui a été voté à la Commission Baleiniere internationale, trois pays continuent la chasse, le Japon, la Norvége et l'Islande.

Une chasse qui aurait fait d'après certaines associations plus de deux millions de baleines abattues durant le XXe siècle et qui menacerait sévèrement la survie de certaines espèces. Une situation qui irrite les protecteurs des cétacés, qui tous les ans, affrontent à la réunion de la CBI les partisans de la chasse, menés par le Japon, qui souhaitent obtenir une majorité au sein de la Commission pour faire lever le moratoire.

Chaque décision de la CBI ne peut être prise que par un vote au deux tiers entre les pays membres, et chaque pays dispose d'une voix. Raison pour laquelle beaucoup de pays viennent proposer leurs voix en échange de marchés et de services qui n'ont rien à voir avec les cétacés.

Dans ce contexte, trente-huit pays viennent de s'opposer à la création d'un sanctuaire en Atlantique sud pour protéger les baleines, un projet demandé depuis 11 ans par les partisans de la conservation.

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