L'excision, une pratique rituelle mutilante et dangereuse pour la santé des femmes

Bien qu'internationalement condamnée par les organismes tels que ONU, OMS et l’Unicef et considérée comme une violation des droits des jeunes filles et des femmes, l'excision -ou ablation des parties génitales extérieures de la femme (MGF) - coûte la vie à beaucoup de petites filles qui décèdent de complications graves. Cette pratique rituelle est exercée essentiellement en Afrique saharienne et subsaharienne (28 pays) ainsi que dans certains pays du Moyen-Orient et dans quelques groupes ethniques de l’Inde et du Sri Lanka. Elle est interdite par la loi, en France et poursuivie comme "crime grave".

Beaucoup de petites filles décèdent des suites du choc subi lors de la mutilation de leurs parties génitales, de la douleur insoutenable ou d'une hémorragie.

Les femmes adultes ne sont pas épargnées : graves hémorragies à répétition, kystes, infections urinaires et dysfonctionnements rénaux, stérilité, complications lors de l'accouchement, et risque accrû de décès du nouveau-né ... L'Organisation mondiale pour la Santé estime qu'environ 140 millions de jeunes filles et de femmes dans le monde souffrent actuellement de séquelles graves.

Ce rite millénaire dans les régions où il est pratiqué, représente encore dans certaines communautés une cérémonie importante à valeur de rite de passage à l'âge adulte mais les fillettes qui vont le subir sont tenues à l'écart de ce qui les attend.

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