Des chercheurs du Commissariat à l'énergie atomique, du CNRS et des universités de Lille et de Northwestern ont mis au point un système qui devrait accélérer la démocratisation du graphène considéré comme l'avenir de l'électronique. Ce nouveau matériau, star des nanotechnologies et de la physique de la matière condensée, a valu un prix Nobel en 2010 aux deux scientifiques qui l'ont découvert mais jusqu'à maintenant il restait encore très difficile à produire et à utiliser.
En 2008, Andre Geim, directeur du centre de physique mésoscopique et de nanotechnologies de l'université de Manchester, en Grande-Bretagne déclarait : « Le graphène est le meilleur candidat qui ait jamais existé pour remplacer le silicium et permettre la miniaturisation extrême des transistors ».