L'autisme nécessite plus d'accompagnement et moins de psychanalyse

Privilégier les méthodes éducatives et comportementales à l'accompagnement psychanalytique, telle se dessine la nouvelle orientation de la prise en charge des malades. Le quotidien Libération fait paraître en avant première le rapport de la Haute autorité de santé sur l’autisme. Selon le journal, le rapport de la HAS juge l’approche psychanalytique non pertinente.

Ce sont les associations de parents d’enfants autistes qui ont déclaré la guerre... Culpabilisés et malmenés par certains médecins, ils demandent de remplacer les approches psychanalytiquesdans la prise en charge de l’autisme par les méthodes éducatives et comportementales, largement utilisées dans les pays anglo-saxons.

Ces techniques, basées sur la répétition et l’entraînement, ont pour nom ABA et Teach et donnent, selon la plupart des associations de parents, des résultats très encourageants.

Jusqu'à présent la psychnalyse a toujours joué un rôle clef

Le problème est qu’au pays de Jacques Lacan et de Françoise Dolto c’est toujours la psychanalyse qui joue un rôle clé pour comprendre l’énigme de l’autisme et pour soigner les personnes atteintes par cette pathologie.

Sollicitée pour résoudre la polémique entre ceux qui croient aux bienfaits des thérapies relationnelles et les partisans de méthodes éducatives, la Haute autorité de santé a donc décidé de trancher. Les experts de l'HAS, tout en reconnaissant que la quasi-totalité des prises en charge n’a pas encore été correctement évaluée, se prononcent contre les interventions fondées sur les approches psychanalytiques. Une décision, estimée « catastrophique et révisionniste » par de nombreux psychanalystes.  

Pour en savoir plus :

Sites de :

- la HAS

- Autistes sans frontières

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