Pourtant, cette maladie qui affecte particulièrement les populations pauvres et rurales demeure un grave problème de santé publique dans certaines régions d’Afrique. Une équipe de l’Institut de recherche pour le développement basée au au Burkina Faso a développé une méthode de diagnostic de pointe permettant de mieux localiser les populations à risque et donc d’identifier les zones prioritaires d’intervention.
Considérée sous contrôle au milieu du 20e siècle, l’arrêt du dépistage de masse et le manque de surveillance médicale ont entraîné une réémergence de la maladie dans les années 1980. Face à cette nouvelle épidémie, soulignent les chercheurs de l'Institut de recherche pour le développement, les efforts consacrés à la fin du 20e siècle ont permis une nouvelle fois de faire reculer le fléau en Afrique. En 2009, pour la première fois depuis 50 ans, cet institut de recherche en pointe sur l'entomologie médicale a pointé que le nombre de cas signalés était alors passé sous le seuil symbolique de 10 000 cas de contamination -contre près de 40 000 en 1998.
Pour en savoir plus :
- Visiter le site du Cirdes -centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la Santé