Le dernier ancêtre commun aux grands singes africains et aux Hommes actuels avait un cerveau asymétrique. Or, les asymétries du cerveau humain suscitent l’intérêt des scientifiques depuis 150 ans en raison de leurs possibles relations avec la latéralisation manuelle, le langage et les capacités cognitives.
Les chercheurs s'intéressent donc de près à ces asymétries parce qu'elles sont en lien avec les capacités du cerveau et du comportement. Il est maintenant démontré que les grands singes ont aussi ce type d’asymétrie, bien qu’ayant des modalités de préférence manuelle différentes et ne disposant pas du langage articulé des hommes actuels.
Comparaison des modèles "virtuels" en trois dimensions
Pour procéder aux comparaisons, les scientifiques (*) ont procédé par analyse comparative des modèles « virtuels » en trois dimensions du crâne et de la cavité endocrânienne, avec l’aide des méthodes d’imagerie sur sur de très larges échantillons de grands singes africains, d’hommes actuels et d’homininés fossiles depuis les Australopithèques jusqu’aux Néandertaliens.
(*) L'équipe de chercheurs est composée de paléoanthropologues spécialistes de l’évolution du cerveau impliquant le CNRS, le Muséum national d’Histoire naturelle et le Musée Royal de l’Afrique Centrale de Tervuren (Belgique).
Pour en savoir plus :
Lire le communiqué du Museum national d'Histoire naturelle