Les efforts financiers doivent se poursuivre pour faire reculer le paludisme

La recherche sur le paludisme ne doit pas pâtir de la crise économique, les donateurs doivent maintenir leurs financements. Telle est la conclusion en forme d’appel d’un rapport publié aujourd’hui par le partenariat international « Faire reculer le paludisme » (Roll Back Malaria) et par une ONG américaine baptisée PATH, financée notamment par la fondation Gates.

Evitable et guérissable, le paludisme est responsable de la mort de près de 800 000 personnes dans le monde dont 90 % en Afrique. Cette maladie entraîne une baisse de la productivité à cause d’un fort taux d’absentéisme et d’une augmentation des dépenses de santé.

Un rapport publié en mai 2011 a démontré, une fois de plus, que les efforts de lutte, grâce à la distribution de moustiquaires, la pulvérisation d’insecticides dans les domiciles et surtout le diagnostic rapide et le traitement des cas, témoignent des effets bénéfiques sur la population et sur l’économie des pays concernés.

Un chiffre encourageant : le nombre de décès dus au paludisme en Sierra Leone a baissé de moitié, passant d'un taux de 32% à 16%, grâce notamment à la distribution gratuite de quelque 3,2 millions de moustiquaires en 2010, a révélé jeudi le Programme national de contrôle de la malaria.

Pour en savoir plus :

Site de Roll back Malaria

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