Deux des sites du fragile archipel des Galapagos sont endommagés. Ils se trouvent sur l'île de San Cristobal et le troisième sur celle de Santa Cruz. Ce premier relevé a été effectué par la direction du Parc national des Galapagos (PNG) après l'arrivée de la marée à l'archipel équatorien réputé pour sa biodiversité.
Au site dit d'El Garrapatero (Santa Cruz), où se trouvait une lagune utilisée par des flamands, les vagues ont balayé la bande de sable qui la séparait de la mer et qui servait aussi de lieu de nidification naturelle pour des tortues marines. Les nids ont été détruits, a précisé le PNG.
Aucune victime humaine et des espèces sauvées des eaux ...
Sur Santa Cruz, les vagues sont entrées jusqu'à 400 mètres à l'intérieur des terres, provoquant des inondations et des dommages, par exemple sur un quai d'accostement. Il n'y a cependant pas eu de victimes humaines : le président équatorien Rafael Correa avait décrété le jour même de la catastrophe qui a ébranlé le Japon, l'état d'exception sur son territoire et ordonné l'évacuation des personnes situées dans des zones à risques.
Les tortues qui sont en voie de disparition sur l'île et d'autres espèces, comme par exemple des iguanes, ont été évacuées dès l'alerte au tsunami vers des zones plus élevées de la réserve où les travaux de nettoyage des débris charriés par les eaux continuaient le dimanche qui a suivi, le 13 mars 2011.
Des vagues élevées sont attendues sur la côte où 300.000 personnes ont été évacuées.
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