Un peu plus de 10 mètres de long et 4,5 mètres de diamètre, l’Automated Transfer Vehicle (ATV) pèse plus de 20 tonnes de masse totale -dont 7 tonnes de vivres pour les astronautes à bord de l'ISS.
Ce deuxième véhicule spatial totalement automatisé a été lancé à la poursuite de la Station spatiale internationale (ISS) à laquelle il va s'arrimer dans une semaine et sans aucune intervention humaine.
Il dispose de quatre grands panneaux solaires et des batteries puissantes lui permettant une autonomie énergétique considérable et suffisante pour arriver à destination. En effet, il est doté d'une technologie ultrasophistiquée : une navigation indépendante et un système de guidage au laser avec une incroyable précision de moins de 2 centimètres.
La mission de l'ATV-2, Johannes Kepler, n'est pas simple
L'engin doit rejoindre la station qui tourne dans l'orbite avec une vitesse de 28 000 km/h! Ce robot spatial emporte les vivres, l'air, le carburant, les effets personnels pour l'équipage et le matériel scientifique. Puis, trois mois et demi après, les astronautes de l'ISS vont le charger de déchets et il entamera la descente vers l'atmosphère terrestre avant de se désintégrer. Il faut préciser que l'ATV est le seul engin au monde capable de rejoindre automatiquement l’ISS.
Le premier véhicule automatique de ravitaillement, le Jules Vernes, avait parfaitement réussi sa mission en 2008. Il avait livré 4,6 tonnes de vivres en toute sécurité et avec une précision d’accostage de seulement 1,7 centimètres. L'Agence Spatiale Européenne (ESA) a prévu d'envoyer dans l'orbite encore trois exemplaires d'ici 2015.
L’ATV-2 porte cette fois-ci le nom de Johannes Kepler, le célèbre astronome qui a formulé plusieurs lois fondamentales du mouvement des planètes- il y a 400 ans.
Pour en savoir plus :
Consulter le site
- de l'ESA
- de la revue Science et Avenir
Le CNES (l’agence spatiale française) proposait aux internautes de suivre en direct sur internet le lancement de l’ATV-2 Johannes Kepler, depuis le port spatial de l’Europe à Kourou, puis son amarrage à l’ISS piloté depuis le Centre de Contrôle du CNES à Toulouse huit jours plus tard.
Comment faire?
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