Quelque 3 millions de jeunes filles sont excisées chaque année sur le continent africain. Une pratique traditionnelle inscrite comme une nécessité pour la femme puisse se marier et pour permettre aux familles de conserver un statut social. Ces mutilations faites le plus souvent dans de très mauvaises conditions sanitaires ont des conséquences dramatiques sur la santé qui peuvent conduire à la mort.
A travers le monde, quelque 130 millions de femmes sont excisées, et ce chiffre alarmant a conduit certains gouvernements à la mobilisation… c’est le cas en Egypte, en Ethiopie et au Soudan où, malgré un fort taux de prévalence, des changements d’attitudes sont constatés de façon significative chez les femmes mariées de ces 3 pays. Elles seraient de plus en plus nombreuses à estimer que ces pratiques ne doivent pas se poursuivre selon un dernier rapport de l’Unicef.
L'appui international est indispensable pour venir à bout de ces pratiques
En Afrique de l’Ouest, les autorités sénégalaises se sont fixé, d’ici 2015, l’objectif d’accélérer l’abandon de cette pratique déjà condamnée en 1997. Les campagnes de sensibilisation et d’information doivent toucher tous les décideurs, les doyens des villages mais aussi les chefs religieux.
Reste l’appui international indispensable pour venir à bout de ces mutilations. Certains pensent que l’abolition des mutilations pourrait intervenir en l’espace d’une génération : 3 millions de jeunes filles sont excisées chaque année sur le continent africain.
Pour en savoir plus :
Site de l'OMS
Site de la Journée mondiale contre les mutilations génitales