Au premier trimestre 2010, des attaques avaient été portées par l'ex-ministre de l'Education Claude Allègre, contre la communauté scientifique qui avait dénoncé, lors du Sommet de Copenhague, la place des activités humaines dans le réchauffement du climat.
Excédés, environ 600 chercheurs ont signé une pétition pour demander à leurs autorités de tutelle -ministère de la Recherche et grands instituts scientifiques qui les emploient- de prendre position. Ils s'indignaient notamment dans cette lettre ouverte des « accusations ou affirmations péremptoires » ne passant pas par « le filtre standard des publications scientifiques », désignant les livres de Claude Allègre (*).
Valérie Pécresse avait à cette occasion ré-affirmé sa confiance à certains scientifiques pris pour cibles mais s'était refusée à prendre parti sur le terrain scientifique, confiant le sujet à l'Académie des sciences.
(*) - L'Imposture climatique, Claude allègre
- Nouveau Voyage au centre de la Terre, Vincent Courtillot, directeur de l'Institut de Physique du Globe.