Contrairement aux Etats-Unis ou au Brésil, l’Europe reste très réticente au développement des organismes génétiquement modifiés et de nombreux pays souhaitent un renforcement du système européen d’évaluation des OGM avant leur proposition de mise sur le marché.
Dans le système actuel, les pays peuvent se protéger d’un OGM non désiré en invoquant une clause de sauvegarde qui doit être justifiée par des critères sanitaires et environnementaux. C'est ce qu’ont fait la France et cinq autres pays européens à l'égard du MONSENTO 810, le seul OGM actuellement autorisé en Europe.
De vives réactions dans une dizaine de pays, dont la France ...
Mais ce système de blocage divise l’Europe. Plusieurs nouveaux OGM sont en attente d’autorisation européenne et, pour sortir de la crise, l’Europe propose de supprimer désormais ce système de clause de sauvegarde au nom du libre arbitre de chaque pays afin de permettre une plus libre circulation des OGM.
Cette proposition soulève aujourd'hui de vives réactions dans une dizaine de pays membre lesquels, une fois de plus, se trouvent en désaccord avec la Commission sur ce sujet, estimant que le véritable problème est la faiblesse et l'impartialité du système européen d'évaluation, soupconné d'être trop laxiste en faveur de l'agro-industrie -qui cherche depuis de nombreuses années à pénétrer le marché européen.
Pour en savoir plus :
Visiter
- le site interministériel sur les OGM
- le site de Greenpeace France
- OGM: accueil portail et questions
- de l'AFSSA, Agence nationale de sécurité sanitaire à propos des OGM