Vers une meilleure prise en charge des patients atteints d'AVC

C'est la deuxième cause de décès chez les femmes et la troisième chez les hommes. L'AVC, accident vasculaire cérébral, coûte la vie de 40 000 personnes chaque année en France et il en handicape 30 000. Pour réduire à la fois la mortalité et les séquelles lourdes, la Haute Autorité de santé vient de mettre en place une quarantaine d'indicateurs de pratiques cliniques.

Le parcours d'un patient atteint d'AVC sera désormais balisé. Des premiers symptômes de l'accident jusqu'à la rééducation, une quarantaine de critères, élaborés par la Haute Autorité de santé, vont jalonner la prise en charge du malade, comme l'explique Armelle Desplanques-Leperre, responsable du service Programme pilote à la Haute Autorité de santé :

« Les indicateurs de pratique clinique ont été développés pour assurer la coordination, le partage d’information et un consensus entre tous les acteurs du soin qui sont tombés d’accord sur un nombre limité de repaires qualité de la prise en charge, qui permettent de parler le même langage et qui vont donc permettre de garantir à ce patient la meilleure prise en charge.

Donc, on a par exemple un indicateur sur le délai de prise en charge du patient ou un indicateur sur le délai de réalisation de l’imagerie, c’est-à-dire le scanner ou l’IRM, qui va permettre de poser le diagnostic. »

Une prise en charge possible dès les premiers signes avant coureurs d'un AVC. Notre corps peut donner l'alerte de plusieurs manières :

« Ca peut être un bras qui ne répond plus pendant quelques minutes – jusqu’à une heure – ça peut être la moitié du corps qui se paralyse, ça peut être une difficulté dans la parole et ça va durer quelques minutes et puis ça va disparaître », prévient Armelle Desplanques-Leperre. Ces signaux avant-coureurs se manifestent dans 30% des AVC.

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