C’est principalement dans les mers des Tchouktches et de Beaufort, au large de l'Alaska -région particulièrement vulnérable au réchauffement climatique- et à bord d’un brise-glace des garde-côtes américains, le Healy, que plus de 40 scientifiques étudieront pendant cinq semaines en mer les propriétés physiques, chimiques et biologiques de l'eau et de la glace arctiques et tenter de déterminer si les changements observés dans la région affectent la composition chimique et l'écosystème de l'océan.
« Une mince couche de 1,5 à 3 mètres d'épaisseur ... »
L'an dernier, une étude utilisant des données récoltées par un satellite de la Nasa avait montré que la glace de l'océan Arctique s'était spectaculairement amincie entre les hivers 2004 et 2008 et que l'étendue recouverte par de la glace ancienne et épaisse avait diminué d'une superficie équivalente à celle de l'Alaska.
La glace de l'océan Arctique constitue désormais « une mince couche de 1,5 à 3 mètres d'épaisseur qui est réellement vulnérable au changement climatique », a expliqué Don Perovich, l'un des scientifiques de la mission Icescape et l'un des buts de la mission consistera à déterminer si les changements que subit l'Arctique sont susceptibles d'altérer la capacité de l'océan à absorber le carbone de l'atmosphère.
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