Cette « loi muselière » permet au pouvoir politique, via un organe disciplinaire qu’il contrôle, de sanctionner très durement tous les juges qui osent critiquer les réformes judiciaires menées par le gouvernement. Ils risquent des retenues sur salaire, d’être suspendus, voire même limogés.
La Cour de Justice de l’Union européenne a donné jusqu’aujourd’hui, 13 février, à la Pologne pour s’expliquer sur cette réforme, avant d’éventuelles sanctions. En attendant, sur place, c’est le désarroi et l’inquiétude, du côté des juges et avocats.