L’expansion du coronavirus porte, d’abord, un coup au pétrole. C’est la première fois que le baril de Brent, de la mer du Nord, tombe sous la barre des 60 dollars depuis le début de l’année. Le minerai de fer et le cuivre dévissent, également. Les cours des céréales, comme ceux du blé ou du maïs sont, également, en recul. Du côté des oléagineux, le soja et le colza sont touchés. L’huile de palme enregistre, elle, une baisse de 7%.
Les investisseurs sont pessimistes sur la demande. L’épidémie du nouveau coronavirus pourrait durer et s’accélérer. Pour faire face à l’épidémie, des villes chinoises ont été placées en quarantaine, cette mesure concerne près de 60 millions de personnes.
Cela va fortement faire baisser les échanges et ralentir l’activité. On ne sait pas dans quelle mesure, ce virus va paralyser l’économie chinoise, déjà en difficulté. La guerre commerciale entre Pékin et Washington a, en effet, miné la croissance chinoise.
Un ralentissement qui n’est pas sans conséquence sur l’économie mondiale. Les dernières importantes épidémies ont eu, pour conséquences, des pertes de plusieurs milliards d’euros dans le monde. Résultat, les investisseurs trouvent refuge dans les métaux précieux, l’or et l’argent, seules matières premières épargnées par ce mouvement global de reflux des prix.
Les emprunts d’État profitent, également. Les taux à dix ans se sont, fortement, détendus sur les marchés.