Avec notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil
Le sort de Naama Issachar est désormais évoqué dans toutes les réunions entre dirigeants russes et israéliens. Que ce soit au niveau des ministres des Affaires étrangères, de Benyamin Netanyahu et Vladimir Poutine, ou de hauts fonctionnaires venus discuter « d'affaires consulaires », comme ce fut le cas ce jeudi 19 décembre. Le président israélien a officiellement demandé une « grâce exceptionnelle » à son homologue russe pour la jeune femme.
Après avoir reconnu la propriété de cette petite quantité de drogue, Naama Issachar a changé de stratégie, ce jeudi. Au cours de ce procès en appel, elle a affirmé ne pas avoir connaissance de la présence de ce cannabis dans son sac.
Netanyahu promet de « ramener Naama à la maison »
« Je ne savais pas que j'avais signé une confession, a-t-elle plaidé auprès des juges pour expliquer ce changement de position. Cette condamnation va ruiner ma vie pour un crime que je n'ai pas commis. »
Son avocat a donné au tribunal des documents montrant qu'il y avait eu des manquements dans la traduction au cours de l'enquête. Mais les magistrats ont confirmé la peine de sept ans et demi d'emprisonnement. Le jugement a été qualifié de « décevant » par les dirigeants israéliens. Mais Benyamin Netanyahu a promis de « continuer à agir de toutes les manières pour ramener Naama à la maison ».