Fahem al-Taï a été assassiné dimanche soir devant son domicile à Kerbala, selon l'AFP. Il rentrait chez lui lorsque des hommes à moto lui ont tiré dessus presque à bout portant. Fahem al-Taï, 53 ans, était apparemment actif au sein des manifestations contre le pouvoir en Irak. Il avait subi une campagne d'intimidation sur les réseaux sociaux mais continuait à se mobiliser.
D'autres militants ont été retrouvés morts sans que leur assassinat ne soit élucidé. C'est le cas de Zahra Ali, une étudiante de 19 ans, enlevée le 2 décembre à Bagdad. Son corps sans vie et mutilé a été retrouvé le lendemain près de son domicile. Le meurtre sauvage de la jeune femme a marqué les esprits.
Le week-end dernier, toujours à Bagdad, 24 manifestants qui occupaient un parking à plusieurs étages ont été tués par des hommes armés, non identifiés. Certains militants accusent des milices pro-iraniennes d'être derrière cette attaque. Les autorités irakiennes, elles, affirment ne pas avoir d'information sur cette série d'assassinats.
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