Avec notre correspondant à Genève, Jérémie Lanche
Le premier face à face est prévu mercredi. L'envoyé spécial pour la Syrie Geir Pedersen lancera officiellement les discussions avec les deux co-présidents du comité constitutionnel. L'opposant Hadi al Bahra d'un côté et l'envoyé de Damas Ahmad Kuzbari de l'autre.
Suivront les réunions des groupes de travail composés à parts égales de membres de l'opposition, de représentants du gouvernement et de la société civile. Toutes les décisions devront se prendre par consensus ou à la majorité des 3/4.
Un format inédit, mais également limité dans son ampleur de l'avis même de l'envoyé spécial Geir Pedersen : « La tenue même du comité constitutionnel est le premier accord politique passé entre le gouvernement syrien et l'opposition. Bien sûr, nous sommes parfaitement conscients que le comité ne pourra pas, à lui seul, mettre fin au conflit en Syrie. Le comité peut en revanche montrer la voie à suivre et agir comme un déclencheur pour l'ouverture de négociations de paix plus larges. »
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La composition exacte des délégations n'est pas connue. Certains noms de représentants de la société civile feraient encore débat. L'ONU espère que tout sera réglé avant le début officiel des discussions. Elles pourraient durer plusieurs mois, avec des pauses de 1 à 2 semaines entre chaque session. Aucune date de fin n'a été fixée.
Et avant le début de la réunion, Geir Pedersen s'entretient ce mardi avec les ministres des Affaires étrangères russe, turc et iranien à Genève.