C'est le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui est intervenu en personne pour rejeter toute idée de négociation avec les États-Unis : « Il n'y aura pas de négociations à quelque niveau que ce soit avec les États-Unis », a affirmé l'ayatollah Khamenei, qui a le dernier mot dans les grandes affaires du pays.
Il a affirmé que les Américains devaient d'abord se repentir et réintégrer l'accord nucléaire pour pouvoir revenir dans le groupe 5+1, rapporte notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi.
Ces déclarations interviennent alors trois jours après les attaques aux drones contre des installations pétrolières saoudiennes et alors que les États-Unis soufflent le chaud et le froid sur d'éventuelles attaques de représailles contre l'Iran. Le locataire de la Maison Blanche a laissé une certaine place au doute. « Il est probable » que la République islamique ait visé des installations pétrolières en Arabie, a déclaré Donald Trump à la presse.
De son côté, le président Hassan Rohani a défendu les actions militaires des rebelles yéménites : « Face à la destruction de leur pays, les Yéménites ne peuvent pas se défendre légitiment. Ce que fait le peuple yéménite est une défense légitime autrement dit une contre-attaque », a déclaré le président Rohani.
Il a affirmé que la seule solution est que l'Arabie saoudite cesse son agression militaire contre le Yémen. Ces déclarations vont certainement aggraver la tension entre l'Iran et l'Arabie saoudite, mais aussi les États-Unis.