Dans la nuit de vendredi 16 à samedi 17 août, une roquette a été tirée de la bande de Gaza. Elle n’a pas fait de dégâts, mais aucun tir n'avait été signalé depuis plus d'un mois.
La nuit dernière, trois nouvelles roquettes, dont une ayant occasionné des dégâts mineurs sur une localité israélienne, ont été lancées. L'armée de l'État hébreu dit avoir fait feu dans la foulée sur des suspects armés qui s'approchaient de la barrière qui entoure la bande de Gaza. Leur décès a été confirmé par les services hospitaliers de l'enclave palestinienne.
La crainte d'une escalade
Les tirs de roquettes n'ont pas été revendiqués, mais les ingrédients de ce regain de tension sont connus : entre perpétuation du blocus imposé aux quelque deux millions d'habitants du territoire et stratégies fluctuantes des différents groupes armés de Gaza, le risque d’une escalade n’est jamais très loin.
À cela s'ajoute la perspective des élections législatives du 17 septembre prochain en Israël. Autant d'éléments qui peuvent nourrir une dangereuse surenchère.