Le gouvernement d'Israël a été parmi les premiers à réagir. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a qualifié la décision iranienne de « très dangereuse ». Il a exhorté les Européens à imposer de sévères sanctions. Pas sûr qu'il sera entendu.
Certes, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne se disent « préoccupées ». Berlin incite fermement le gouvernement iranien à renoncer à enrichir l'uranium au-delà de la limite fixée par l'accord international de 2015.
Une position partagée et réaffirmée ce dimanche par Londres et Paris. La France a demandé à l'Iran de mettre un terme à toutes les activités « non conformes aux engagements de Téhéran ». Avant, le président français Emanuel Macron avait proposé d'examiner si une reprise du dialogue était possible.
Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a réagi sur Twitter : « Le dernier développement du programme nucléaire iranien conduira à plus d'isolation et de sanctions. Les nations devraient revenir à l'ancienne politique qui interdisait l'enrichissement pour le programme nucléaire iranien. Le régime iranien, équipé d'armes nucléaires, constituerait une menace encore plus grande pour le monde », a tweeté le secrétaire d'État américain.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), de son côté, attend que ses inspecteurs en Iran vérifient l'enrichissement de l'uranium à un dégrée supérieur à 3,67%. Cela devrait se faire lundi matin, selon les autorités de Téhéran. À la demande des États-Unis, l'AIEA doit également se réunir ce lundi pour faire le point sur la décision iranienne.