Dès le début des affrontements dans cette région, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont mis en place un corridor humanitaire. Objectif : permettre aux civils, aux jihadistes et leurs familles qui souhaitent se rendre, d’emprunter ce couloir afin d’être évacués loin des zones de combats.
Des semaines durant, plusieurs milliers de personnes ont emprunté cette route sécurisée. Mais à mesure que les FDS progressaient et encerclaient les derniers jihadistes, ces combattants du groupe EI ont bloqué toutes les sorties du village de Baghouz, préférant se servir des civils comme bouclier humain.
La « capitulation ou la mort »
Les jihadistes ont souhaité également être évacués vers Idleb, une autre province syrienne sous le contrôle d’un groupe affilié à al-Qaïda. Refus catégorique des Forces démocratique syriennes. Contacté par RFI, leur porte-parole précise : « Ce sera la capitulation ou la mort. »
Selon les FDS, au moins 1 000 civils seraient toujours bloqués, pris en otage dans cette dernière poche où sont retranchés des jihadistes, majoritairement étrangers.