Avec notre envoyé spécial dans l’est de la Syrie, Sami Boukhelifa
L’attaque revendiquée par le groupe État Islamique le prouve encore une fois, les jihadistes peuvent infliger de violents revers aux forces démocratiques syriennes, une coalition arabo-kurde soutenue par Washington.
Au volant d’une voiture truffée d’explosive, un kamikaze fonce sur un convoi des forces kurdes et son escorte de soldats US.
C’est la deuxième fois en moins d’une semaine que les jihadistes déjouent le système de défense américain.
Le 16 janvier dernier déjà, Manbij, toujours en zone kurde de Syrie, a été le théâtre d’un attentat similaire. Bilan : 19 morts. Washington reconnaît la perte de quatre de ses militaires.
Mais cette fois-ci les autorités kurdes ont réagi rapidement pour minimiser les pertes. Un communiqué officiel évoque des dégâts matériels, mais rien de plus.
En tout cas l’annonce du désengagement américain de l’est de la Syrie semble redonner un second souffle au groupe État Islamique dans cette zone.