C'est dans l'est de la Syrie, non loin de la frontière irakienne que se trouve le dernier bastion du groupe Etat islamique. De son « califat » autoproclamé, il ne reste que de minuscules enclaves assiégées par les combattants kurdes syriens des FDS et par la coalition internationale anti-jihadiste, commandée par les Etats-Unis.
Les combats sont intenses comme l'a encore montré cette semaine la contre-offensive lancée par le groupe EI qui a fait plusieurs dizaines de victimes dans les rangs kurdes.
C'est cette violence qui a poussé quelque 25 000 personnes à l'exil, dont 8 000 au cours des cinq dernières semaines, selon le Haut-Commissariat de l'ONU aux réfugiés.
Le HCR s'alarme de la situation de ces civils, en fuite dans le désert parfois sans eau ni nourriture. Des hommes, des femmes et des enfants qui prennent la direction d'un camp de déplacés, situé plus au nord.
L'organisation ajoute qu'environ 2 000 civils syriens seraient actuellement pris au piège, en territoire contrôlé par le groupe Etat islamique.