Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
Un optimisme prudent caractérisait l’humeur des diplomates vendredi qui ne cachaient pas la satisfaction de voir l’ONU décrocher un premier succès diplomatique sur une crise majeure ces dernières années.
Si la poignée de main de Stockholm entre les représentants du gouvernement yéménite et des rebelles houthis est en-effet prometteuse, les diplomates sont aussi conscients des difficultés de la mise en œuvre de l’accord sur le port d’Hodeïda. Pas question donc de perdre du temps. « Chaque minute compte », a rappelé l’ambassadrice britannique.
L’envoyé spécial au Yémen, Martin Griffiths, a demandé, quant à lui, l’envoi rapide d’observateurs - entre 30 et 40 selon une source onusienne - qui doit encore être approuvé par une résolution qui doit être présenté dès la semaine prochaine à New York.
Ce mécanisme de surveillance doit permettre à la population yéménite de ressentir rapidement les impacts bénéfiques de l’accord de Stockholm. Car c’est là, selon les diplomates, que se joue le succès de cette toute première étape vers une paix possible au Yémen.