C’est n’est pas la première fois qu’un Premier ministre israélien se rend au Sultanat d’Oman. En 1994, Yitzhak Rabin est le premier à rencontrer le sultan. Mais cette fois-ci, les choses sont clairement différentes. Le sultan omanais et le chef du gouvernement israélien affichent une proximité rarement observée entre un dirigeant arabe et un responsable de l’Etat hébreu.
Et cela tombe bien, Benyamin Netanyahu, ne manque pas de le faire savoir, en se félicitant à chaque fois qu’il tisse de nouvelles relations avec des pays de la région.
Du côté de Mascate, cette visite est aussi l’occasion de réaffirmer des principes du sultanat. Le pays a toujours joué le rôle de médiateur œuvrant pour la paix, quitte à froisser parfois son puissant voisin saoudien, en entretenant par exemple des liens avec l’Iran.
En tout cas, ce rapprochement entre un pays arabe et Israël n’est plus une exception, d’autres capitales du Golfe envoient également des signaux en ce sens.
Mais pas sûr cependant que cette nouvelle ligne soit acceptée par l’opinion publique arabe pour qui la normalisation avec l’occupant israélien reste inacceptable.