Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Le peuple demande la justice sociale pour la communauté LGBT, scandent les participants à la Gay Pride de Jérusalem qui a rassemblé quelque 22 000 personnes, soit moins que ne l'espéraient les organisateurs.
Cette « marche des fiertés » était placée sous haute surveillance. Des hélicoptères et des drones survolaient la zone et des rues ont été bloquées. En tout, 3 000 policiers ont empêché tout contact avec les contre-manifestants en majorité ultra-orthodoxes.
Le thème principal de la manifestation a été la nouvelle loi sur la GPA qui exclut les homosexuels. Pour Nathan, c'est une réalité souvent difficile à vivre. « C’est compliqué parce que d’un côté, il y a les religieux et de l’autre, il y a nous et des fois ça clashe et des fois ça passe », explique le jeune homme.
La 17e Gay Pride a pris cette année une tournure plus politique avec des slogans contre l'occupation et contre la loi sur l'Etat-nation. Avec la présence de plusieurs députés de gauche, notamment la nouvelle cheffe de l'opposition Tsipi Livni qui résume le sens de la manifestation en trois mots : « Liberté, égalité, fraternité ».