Selon l’armée israélienne, le bateau venait d’Europe « pour violer le blocus naval légal imposé à la bande de Gaza ». Israël, qui a mené trois guerres dans cette enclave palestinienne contrôlée par les islamistes du Hamas depuis 2008, affirme que le blocus est nécessaire pour empêcher les groupes d'activistes palestiniens de se procurer des armes ou du matériel pouvant être utilisé à des fins militaires.
Le bateau arraisonné, « Al-Awda » (« Retour », en arabe) battait pavillon norvégien avec 22 personnes à bord, selon les militants de la Coalition de la flottille de la liberté qui a organisé l'opération, qui compte d’autres embarcations. Selon elle, un autre bateau appelé « Freedom », parti lui de Suède, doit arriver d’ici mardi 31 juillet au large des côtes de Gaza.
Claude Léostic, coordinatrice en France de la Coalition, explique que ce bateau « est porteur d’un message d’espoir », mais « il a aussi une volonté d’aider concrètement » les Gazaouis.