Cette décision des neuf juges qui a été annoncée ce dimanche 24 juin devrait simplifier le travail. C’est en tout cas ce qu’estiment certains experts juridiques. La raison est simple, recompter manuellement les 11 millions de bulletins en Irak et à l’étranger aurait pu prendre des mois. Or le mandat du Parlement irakien arrive à échéance le 30 juin prochain. Si d’aventure il avait donc fallu recompter toutes les voix, une période de vide institutionnel se profilait.
Avec cette décision des juges nommés par la Cour suprême, le travail de décompte manuel sera plus rapide puisqu’il ne concernera que les circonscriptions où des plaintes ont été déposées. Un nouveau décompte qui ne devrait pas modifier de manière radicale les résultats de ce scrutin selon des experts.
Aucune date ni aucun lieu concernant ce recomptage des voix n’a pour l’instant été annoncé. Pour rappel, c’est la liste conduite par Moqtada al-Sadr qui est arrivée en tête avec 54 sièges, suivie par celle du Premier ministre Haider al-Abadi. Les deux leaders sont désormais tout proches de former une coalition avec l’Alliance de la Conquête, la formation d’Hadi al-Ameri. Une alliance qui permettrait à un futur gouvernement de disposer d’une majorité absolue au Parlement si d’aventure les résultats restent inchangés.