Le régime de Bachar al-Assad, accusé d’avoir utilisé des armes chimiques contre sa propre population, doit désormais veiller à ce qu’aucun pays dans le monde n’ait recours ou ne développe des armes chimiques.
Le massacre de 2013 dans la Ghouta orientale, avec l'utilisation de gaz contre des femmes et des enfants, a conduit la Syrie à accepter le démantèlement de son arsenal chimique. Pour les responsables occidentaux, il n’y avait pas doute possible : le coupable était le régime syrien. Depuis, les attaques chimiques se sont multipliées en Syrie et Damas n’a cessé de clamer son innocence.
La dernière attaque en date a d’ailleurs conduit à des frappes occidentales contre des positions du régime syrien, Paris, Londres et Washington affirmant détenir des preuves. En attendant les résultats de l’enquête menée récemment dans le pays par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), c’est à Damas que revient la présidence de la conférence de l’ONU chargé du désarmement.