Selon Washington, les cinq Iraniens sanctionnés sont liés à la Force Qods, le corps d'élite des Gardiens de la révolution iraniens. Dans son communiqué, le Trésor américain assure que ces personnes ont permis à la rébellion chiite des Houthis du Yémen de se procurer des missiles pour viser le territoire saoudien.
Ces derniers mois, l'Arabie saoudite, en guerre au Yémen, a essuyé de nombreux tirs de missiles venus de ce pays situé à sa frontière sud. Et à Riyad comme à Washington on accuse l'Iran d'avoir fourni ces engins à la rébellion houthie, ce que Téhéran dément.
Depuis le début du mois, c'est la troisième salve de sanctions américaines visant l'Iran. Après le retrait américain de l'accord nucléaire, l'administration de Donald Trump a promis « les sanctions les plus fortes de l'Histoire » pour exercer « une pression financière sans précédent » sur la République islamique.
Pour les Etats-Unis, le programme balistique de l'Iran et sa possible prolifération régionale constitue une menace pour les alliés de Washington, à commencer par l'Arabie saoudite.