Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
« L'Iran n'est pas favorable à de nouvelles tensions dans la région, a réagi le président iranien Hassan Rohani lors d'un entretien avec la chancelière allemande Angela Merkel.
« Le résultat du combat de l'Iran aux côtés des peuples syrien et irakien, contre les terroristes du groupe État islamique, est une relative stabilité en Syrie et une bonne stabilité en Irak, ce qui est dans l'intérêt de la région, du monde et de l'Europe », a ajouté le président Rohani.
De son côté, le président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement iranien a affirmé que « l'Iran condamne (les attaques israéliennes - NDLR) et estime que toute réaction de la part de la Syrie relève de la légitime défense », a déclaré Alaeddin Boroujerdi. Il a accusé Israël d'être entré dans un jeu dangereux.
Ennemi juré d'Israël, l'Iran a envoyé des conseillers militaires et des volontaires iraniens, afghans et pakistanais en Syrie pour aider l'armée syrienne à lutter contre les groupes armes et les jihadistes.