Sur le parvis de l’église Saint-Georges, l’appel à la prière musulmane se mêle à la voix de l’évêque copte qui célèbre des funérailles à l’intérieur du lieu de culte.
Assise sur les marches de l’église, Souad n’hésite pas lorsqu’on lui demande pour qui elle va voter cette semaine : « Sissi bien sûr ! Il a fait des choses qu’aucun président avant lui n’avait fait. C’est une grande renaissance pour l’Egypte. S’il quittait le pouvoir, celui qui viendrait après lui ruinerait le pays. Sissi est le meilleur. Franchement, on espère qu’il restera pour un deuxième mandat et bien d‘autres. »
Ces dernières années, la communauté copte a apprécié la venue d’Abdel Fattah al-Sissi à la messe de Noël. Un geste inédit pour un président égyptien. Barbe blanche, habit noir, l’évêque Salib Matta Sawires salue un dirigeant qui a rétabli la stabilité politique de l’Egypte. « Il y a 4 ans, il n’a pas récupéré un Etat mais les ruines d’un Etat. Les vestiges d’un Etat. Aujourd’hui, c’est un Etat qui a retrouvé sa place dans le monde, sa place en Afrique, son poids politique et économique. »
Le responsable religieux applaudit aussi la nouvelle loi qui permet aux coptes de construire ou de rénover plus facilement leurs églises.