Plus de 220 civils ont été tués dans la Ghouta-orientale en quatre jours de pilonnage intensif du régime syrien sur cette zone de la banlieue de Damas tenue par des rebelles.
Emmanuel Macron parle de « dégradation insoutenable de la situation humanitaire ». Aucune aide humanitaire ne parvient en effet dans la Ghouta, assiégée depuis 2013. Par ailleurs, malgré les appels de l'ONU, la trêve se fait attendre.
Dans un communiqué de l'Elysée, le président français dit aussi « sa préoccupation » quant à « l'emploi possible de chlore » contre les civils en Syrie. La France soupçonne Damas d'être derrière ces attaques mais n'a pas de preuves pour l'instant.
«Riposte» en cas d'attaque chimique
Emmanuel Macron avait affirmé en recevant Vladimir Poutine en France en mai dernier que toute utilisation d'armes chimiques donnerait lieu à une riposte. Visiblement, la ligne rouge n'a pas été franchie, ce qu'a confirmé la ministre de la Défense Florence Parly ce vendredi 9 février.
Les présidents russes et français ont aussi parlé de la nécessité de faire avancer les négociations intersyriennes, sous l'égide des Nations unies, pour tenter d'aboutir à la paix. Plusieurs processus ont été entamés mais n'ont rien donné pour l'instant.