Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Le président Rohani soutenu par les réformateurs et les modérés a prôné une plus grande liberté politique et sociale. «Dire que les revendications de la population se limitent aux questions économiques est une insulte et revient à faire fausse route», a déclaré lundi Hassan Rohani.
Selon le président iranien, le vrai problème est la distance qui sépare les dirigeants du pouvoir avec la jeune génération. Il a ajouté que le pouvoir devait écouter les jeunes et ne pas leur imposer sa propre volonté. Hassan Rohani et les réformateurs ont prôné une plus grande liberté politique et sociale pour répondre aux demandes de la population.
Le camp conservateur, qui se présente comme le défenseur des classes pauvres, a prôné des mesures sociales tout en dénonçant les choix économiques du gouvernement qualifiés de «libéraux».
D’ailleurs la commission spéciale du Parlement qui examine actuellement le projet du budget pour la prochaine année iranienne qui débutera en mars a exclu d'augmenter les prix de l'essence et de l’eau, de l’électricité et du gaz comme le souhaitait le gouvernement.
Ce n'est absolument pas dans l'intérêt du pays dans la situation actuelle, a estimé le président du Parlement, le conservateur modéré Ali Larijani.